Lettre d'amour : 58. Ma postière (George)
Je prends ma plume aujourd'hui pour te parler de tout ce que je n'ai peut-être pas su te dire assez souvent, ou assez bien. Ton uniforme bleu et jaune, ton sourire derrière le guichet, et cette douceur avec laquelle tu prenais soin de chaque colis, chaque lettre, comme si chaque pli contenait un morceau d'âme. Voilà ce qui m'a captivé la première fois que je t'ai vue.
Tu as toujours eu cette incroyable capacité à illuminer même les journées les plus grises, à faire naître la chaleur là où il n'y avait que l'attente. Tes mains, marquées par des années de travail, ont été les messagères de tant de vies, d'espoirs, et d'histoires. Mais pour moi, elles seront toujours celles qui m'ont appris ce que c'est que d'aimer profondément et sincèrement.
Aujourd'hui, alors que le temps semble vouloir te voler à moi, je veux que tu saches une chose : tu es et seras toujours mon plus beau courrier, le message que la vie a bien voulu me confier, même si je dois l'envoyer un jour vers un autre horizon.
Ta force, ton courage, cette manière que tu as de ne jamais te plaindre, même face à ce que d'autres trouveraient insurmontable, me rappellent chaque jour pourquoi je suis tombé amoureux de toi. Et si le destin a choisi de raccourcir ton voyage, sache que mon amour pour toi, lui, n'a ni frontière ni échéance.
Quand tu partiras, je veux que tu saches que tu laisses ici un homme transformé, enrichi par chaque instant passé à tes côtés. Tu m'as appris à regarder le monde avec bienveillance, à voir la beauté dans les petits gestes, et à chérir chaque seconde comme si elle était unique.
Je continuerai à t'écrire, même après. Je glisserai mes mots dans le vent, dans les étoiles, et qui sait, peut-être qu'ils te parviendront, où que tu sois.
Avec tout mon amour, pour aujourd'hui et pour toujours,
[Votre nom]
Ce texte est écrit pour être empreint de tendresse et d'admiration face à une personne remarquable, qui a su toucher la vie des autres.
Citations
Qui t'aime te fait pleurer ; qui te hait te fait rire (proverbe espagnol).
Qui espère la venue d'une grue ou d'un cygne dédaigne une chance passagère (proverbe chinois).
Le chardon ne produira jamais de figues, la fourmi ne fera jamais de miel (proverbe indien).