La géhenne
La géhenne
● Vient de Gehinnon, ou Hinnom, vallée située au sud-ouest de la vieille ville de Jérusalem (Jos. 15:8) où furent sacrifiés des enfants au dieu Moloch. (2 Chroniques 28:3; 33:6; Jérémie 7:31-32).
● Ce lieu fut transformé en décharge publique par le roi Josias (Yoshiya) pour empêcher ce culte (2 Rois 23:10). À l'époque de Jésus on y jetait les détritus, mais aussi les cadavres d'animaux morts, ainsi que les corps des criminels exécutés, les jugeant indignes d'une sépulture décente. Ceci pour préserver la ville de toute souillure par rapport au culte rendu au Temple et pour lequel la ville devait rester pure.
● Pour entretenir ce feu continuellement afin de se débarrasser des immondices et éviter les épidémies, on versait régulièrement du souffre qui rendait ce feu perpétuel.
● La géhenne fut ainsi associée au feu qui ne s'éteint jamais. "Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la Vie que de t'en aller avec tes deux mains dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint pas" (Marc 9:43). Jésus se servit de ce lieu pour expliquer à ses contemporains que la géhenne symbolisait le châtiment définitif.
Citations
L'âme d'un amant vit dans le corps de l'amante (Caton le Censeur).
L'esprit cultivé est son propre paradis, l'esprit ignorant son propre enfer (proverbe chinois).
Vin sans ami, vie sans témoins (proverbe français).