L'enfer dans la religion chrétienne (1)
L'enfer dans la religion chrétienne (1)
● La notion d'un enfer ou l'on brûle éternellement est tirée de l'interprétation de certains passages du Nouveau Testament. Néanmoins, certains mouvements se disant chrétiens (comme l'adventisme, une déclinaison du protestantisme, ou les Témoins de Jéhovah), généralement issus des doctrines de William Miller (1782-1849), ne partagent pas cette croyance.
● Le Catéchisme de l'Église catholique (1992) qui fait autorité pour celle-ci écrit : "L'enseignement de l'Église affirme l'existence de l'enfer et son éternité" (N° 1033). Et il argumente en se référant à l'Évangile. Jésus parle souvent de la "géhenne", du "feu qui ne s'éteint pas" (Mt 5:22-29; 13:42-50; Mc 9:43-48).
● Il n'y a là-dedans aucun fatalisme: "Dieu ne prédestine personne à l'enfer ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu" (N° 1037).
● Enfin les catholiques, en même temps qu'une grande majorité d'autres confessions chrétiennes, distinguent l'enfer des enfers. L'enfer est le lieu de la damnation, le lieu éternel sans Dieu. Au contraire les enfers sont le séjour des morts, où ceux qui sont décédés avant le Christ ont attendu sa venue. Ainsi selon les Credos oriental et romain, le Christ est descendu aux enfers, qu'on appelle aussi les Limbes, libérer ceux qui l'attendaient. Le Christ n'est jamais allé en enfer.
Citations
Celui qui aime sa femme s'aime lui-même (saint Paul).
Il y a trois sortes de piété filiale : la plus haute est de venir en aide à nos parents, la suivante est de ne pas les affliger, la dernière est de les supporter (proverbe chinois).
On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve (proverbe français).