Le Saint-Suaire de Turin
Le Saint-Suaire de Turin
● La bulle du pape Clément VII, qui savait à quoi s'en tenir, datée du 6 janvier 1390, aurait pu être suffisante pour classer définitivement ce suaire dans la classe des fausses reliques. De plus, la réalité d'un suaire de Jésus n'apparaît pas dans les écritures puisqu'au contraire on trouve dans (Jean 20, 6-7) "Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre ; il vit les bandes qui étaient à terre, - et le linge qu'on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part".
● Historiquement, c'est la révélation que le négatif de la photographie du suaire effectuée en 1898 correspondait à une vue en positif, impressionnante parce que plus contrastée, qui déclenche l'engouement que l'on sait pour ce suaire et pas pour les multiples autres reliques.
● Mais le dialogue reste difficile entre les esprits rigoureux qui n'ont pas d'intérêt particulier à ce que le suaire de Turin soit authentique ou non et ne demandent que des observations et des raisonnements objectifs, les croyants qui seraient tellement heureux de tenir là l'objet rêvé (ce qui est bien compréhensible) qu'ils ne retiennent que les "preuves" orientées ou apportées par l'imagination et enfin ceux qui sont pressés de montrer le contraire adoptant ce comportement dans le sens inverse.
Citations
En amour, il n'y a guère d'autre raison de ne s'aimer plus que de s'être trop aimés (La Bruyère).
Le chien au chenil aboie à ses puces ; le chien qui chasse ne les sent pas (proverbe chinois).
La lampe n'éclaire pas son propre pied (proverbe persan).