Débuts de la croyance
Débuts de la croyance
● Le développement proposé ci-dessous ne prétend pas exclure toute autre approche. Il tente, le plus simplement possible, de retracer chronologiquement les grandes résurgences de la croyance dans le dialogue entre morts et vivants.
● La nécromancie est la divination antique par l'évocation des morts ou par l'inspection des cadavres. Elle se base sur la croyance que les décédés, libres de leurs entraves physiques, auraient le pouvoir de révéler au nécromant le destin. La nécromancie est citée pour la première fois dans l'Odyssée. La sorcière Circé indique à Ulysse un rituel nécromantique qui consiste à invoquer longuement les morts, "têtes sans force". Chez Homère, cette cérémonie se déroule dans des lieux abandonnés et funestes où la croyance populaire place l'entrée des Enfers. Les morts, une fois appelés, s'y précipitent en foule.
● Avec l'émergence du christianisme, la nécromancie devient l'objet d'une répulsion quasi totale, parce que liée aux forces démoniaques. C'est l'avis de Lactance (v. 300) et d'Augustin comme la plupart des Pères. Le Moyen Age chrétien poursuivra la voie tracée par les Pères. La nécromancie y devient alors synonyme de nigromancie (magie noire), au sens d'invocation des démons et non plus des esprits.
Citations
Il n'y a, en amour, de bonheur durable et complet que dans l'atmosphère translucide de la sincérité parfaite (M. Maeterlinck).
On ne marche pas sur l'ombre de quelqu'un, fût-il un inférieur (proverbe chinois).
La patience est un arbre dont la racine est amère et les fruits très doux (proverbe persan).