Les origines de la numérologie chinoise
Les origines de la numérologie chinoise
● L'année 2637 avant J.-C., selon la pensée savante chinoise, correspond au commencement d'un grand cycle cosmique, qui est censé se terminer en l'an 2020 après J.-C. pour céder la place à un autre cycle. Mais la tradition courante voit plus volontiers cette date marquer un grand événement historique, à savoir le soixantième anniversaire du règne de Houang-Ti, l'un des trois plus illustres empereurs de la Chine antique. Il est généralement admis qu'un nombre important d'innovations et de disciplines, y compris l'astrologie et probablement la numérologie, furent inaugurées à cette date par les soins du génial ministre Ta Nao.
● La numérologie chinoise est nettement moins populaire que l'astrologie chinoise. C'est vraisemblablement parce qu'elle frappe moins l'imagination et aussi parce qu'elle exige une connaissance beaucoup plus poussée du calendrier chinois. Et pourtant, c'est principalement sur elle que se basent les innombrables devins en Chine et au Vietnam, l'astrologie n'étant souvent employée qu'en complément. Dans ces deux pays, on utilise depuis les temps immémoriaux le même terme pour désigner "nombre" et "destin". En langage courant, pour parler de son destin, on ne dit pas : "Je suis né sous une bonne, mauvaise étoile", mais on dit : "J'ai tiré un bon, mauvais nombre". Chacun en Chine et au Vietnam croit couramment que le nombre de destinée qu'il porte - beaucoup plus encore que le signe zodiacal auquel il appartient - est responsable de ses bonheurs et de ses malheurs, de sa chance et de sa malchance.
Citations
L'étalon ne sent pas les coups de pied de la jument (proverbe basque).
D'un âne qui ne veut pas boire on ne peut abaisser la tête (proverbe chinois).
Petits coups répétés abattent grand chêne (proverbe anglais).