Les principes fondamentaux
Voici les trois des grands principes de la cosmogonie chinoise qui sous-tendent le Feng Shui :
- L'Univers, c'est l'oscillation des deux forces Yang et Yin, et leurs vicissitudes.
Les Chinois ne croient pas en un dieu créateur du ciel et de la terre. Pour eux, il existe d'emblée une force positive, qu'ils appellent "Yang", et une force contraire, négative, qu'ils appellent "Yin". Ces deux forces agissent constamment l'une sur l'autre, s'attirent et se repoussent continuellement ; lorsque l'une croît, l'autre décroît dans les mêmes proportions. Ce sont les interactions infinies entre le Yang et le Yin qui donnent naissance à l'Univers et génèrent l'Énergie Cosmique.
Graphiquement, le Yang est représenté par une ligne continue (--), et le Yin par une ligne brisée (- -). - L'être humain fait corps avec l'Univers : c'est un microcosme au sein du Macrocosme. Contrairement aux Occidentaux, les Chinois ne conçoivent pas l'être humain comme une entité destinée à vaincre et à dominer l'Univers, mais à s'y soumettre. Pour eux, l'être humain est une parcelle de l'Univers et porte en lui toutes les caractéristiques de celui-ci. C'est en se conformant aux lois de l'Univers que l'être humain trouve son salut et son bonheur ; par contre, il devient malheureux et court à sa perte dès qu'il viole ces lois. En somme, c'est toujours la Nature qui a raison.
- L'Univers est en évolution permanente, et cette évolution se fait par cycles. La pensée occidentale et la pensée chinoise s'accordent pour reconnaître que l'Univers est en perpétuelle évolution : dans la Nature, il n'y a que le changement qui est permanent ! Mais si la première stipule que l'Univers évolue de façon irréversible, suivant une direction linéaire, pour la dernière, au contraire, tout n'est que recommencement sans fin, et les évolutions de l'Univers tout entier se caractérisent par leur cyclicité.
Citations
En face du vrai bonheur , les richesses valent l'ombre d'une fumée (Sophocle).
Les serments des amoureux ne parviennent pas à l'oreille des dieux (Callimaque).
Apprendre la peinture, c'est pénétrer dans un jardin grand comme un grain de moutarde (proverbe chinois).
Vous devez perdre une mouche pour attraper une truite (proverbe américain).
Les serments des amoureux ne parviennent pas à l'oreille des dieux (Callimaque).
Apprendre la peinture, c'est pénétrer dans un jardin grand comme un grain de moutarde (proverbe chinois).
Vous devez perdre une mouche pour attraper une truite (proverbe américain).