L'année du Cochon et ses influences
L'année du Cochon et ses influences
Situation générale
● La dernière année du cycle duodécimal - l'année du Cochon - se déroulera sous le signe de l'abondance. Le paysan fera d'excellentes récoltes; les greniers seront pleins à craquer; les bestiaux donneront plus de viande et de lait que d'habitude ; et les fruits et légumes seront particulièrement charnus et juteux. Ainsi se réaliseront ces voeux de Malherbe :
La moisson de nos champs lassera les faucilles,
Et les fruits passeront les promesses des fleurs.
● Tout cela incitera à la détente et à la joie de vivre. Tout le monde aura envie de s'écrier avec Montherlant : "C'est beau, la vie ! ". On appréciera pleinement les mélodies de la Neuvième Symphonie de Beethoven, celle qui est tout entière un hymne à la joie.
● Mais les paysans ne seront pas les seuls à profiter de l'aubaine. Tout le monde en aura sa part. L'argent viendra on ne sait d'où. Ce sera l'année où les gens auront le moins de soucis financiers. Ce n'est peut-être pas par hasard que dans tous les pays du monde la tirelire est presque toujours un cochon en terre ou en bois.
● Pour les Chinois, la fertilité du sol est intimement liée à la fertilité féminine. C'est pourquoi le Cochon est aussi le symbole d'une progéniture nombreuse. En Extrême-Orient, un banquet de noces sans la présence d'un cochon laqué entier serait inconcevable, à peu près comme c'est le cas d'un repas du Thanksgiving Day américain sans dinde, ou d'un réveillon de Noël anglais sans pudding. L'année du Cochon, manifestement, est censée être favorable à la vie conjugale heureuse et... fertile. Si vous n'êtes pas encore marié, dépêchez-vous de vous présenter à la mairie avant que l'année ne prenne fin : vous n'aurez rien à perdre et tout à gagner. Le bonheur vous sera garanti par le bon Cochon.
● "Prospérité engendre civilités", dit un proverbe chinois. En l'année du Cochon, les gens seront plus portés à faire preuve de philantropie, de bonhomie, de bienveillance, de politesse.
Citations
L'enfer, c'est de ne plus aimer (Georges Bernanos).
Le vice empoisonne le plaisir, la passion le corrompt, la tempérance l'aiguise, l'innocence le purifie, la tendresse le double (proverbe chinois).
Qui s'attache à bon arbre en reçoit une bonne ombre (proverbe espagnol).