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Visage d'une jeune femme

Les Éléments et votre signe : Serpent de Feu

Serpent de Feu

● Le Serpent de Feu est moins " féminin " que ses congénères, tant au sens péjoratif qu'au sens mélioratif. Il est moins frivole mais aussi moins sensible, moins possessif mais aussi moins intuitif. Ce qui le distingue principalement des autres, c'est sa volonté plus forte.

● Le natif agit assez souvent sur des coups de tête, mais seulement lorsque rien de vraiment vital n'est en jeu. Pour le reste, il sait faire preuve de bon sens et se conduit en personne réfléchie. Il a rarement à se repentir de ses actions.

● Le Serpent de Feu peut réussir dans n'importe quel métier pour peu que celui-ci lui plaise - car il souffre du complexe d'échec chaque fois qu'il doit effectuer un travail qui ne convient pas à ses goûts. Si la diversité de ses talents est indiscutablement un atout majeur, son goût de l'effort n'est pas très développé et entrave quelque peu sa marche vers le succès. Il lui importera d'apprendre la valeur de l'effort, car " rien ne vient sans peine, sauf une mauvaise réputation " (proverbe écossais).

● Les femmes Serpents nées sous le signe de l'élément Feu méritent une mention particulière. Ce sont de grandes croqueuses d'hommes. Elles sont capables de les élever aux plus hauts sommets de la félicité chamelle mais ne peuvent s'empêcher d'être pour eux un fléau en même temps. Elles leur apportent toutes sortes d'ennuis, plus spécialement des ennuis pécuniaires puisqu'elles adorent bijoux, fourrures, sorties, voyages et jeu de hasard. C'est sans doute en pensant à des femmes comme elles qu'Ambrose Bierce disait: " La femme serait plus charmante si l'on pouvait tomber dans ses bras sans tomber dans ses mains. " Les hommes qui aiment la paix devraient se méfier de toutes les femmes Serpent de Feu. Mais ce conseil a peu de chance d'être suivi, car ces femmes exercent un pouvoir de séduction formidable, et peu d'hommes ont assez de clairvoyance et de force de volonté pour lui résister.

● Homme ou femme, le Serpent de Feu considère la fidélité en amour comme une chose bonne pour les autres mais pas pour lui-même. Il serait bien difficile de trouver le natif attaché exclusivement à un seul partenaire; on le voit beaucoup plus fréquemment entretenir de multiples liaisons et poursuivre des passions tumultueuses. Celui (ou celle) qui l'aime doit tenir compte de cette particularité de son partenaire afin d'adopter une attitude appropriée - car ni les cris ni les larmes ne sont susceptibles de changer le comportement de ce Serpent.

● Aimant l'amour pour l'amour, le Serpent de Feu aime aussi la bonne table. Mais c'est un gourmand plutôt qu'un gourmet: il apprécie davantage la quantité que la qualité, à la façon de Gargantua. On ne s'étonnera pas de le voir parfois atteint de troubles fonctionnels dus à une alimentation pléthorique. Il ne serait pas inutile de lui rappeler que " les grands mangeurs et les grands dormeurs sont incapables de quelque chose de grand " (Henri IV) et que " celui qui mange l'estomac plein, creuse sa tombe avec ses dents "(proverbe turc).

● On doit lui rappeler aussi la nécessité de l'exercice physique, car il cherche toujours des excuses pour s'en passer. La vie moderne ne favorisant pas la fatigue musculaire bénéfique, le natif trouvera son intérêt à pratiquer un ou plusieurs sports, à faire du jogging, de la marche ou de la gymnastique. Il ne devra pas oublier que " l'exercice est au corps ce que la lecture est à l'esprit "(Richard Steele) et que la santé de l'âme dépend étroitement de celle du corps. Ce n'est pas sans raison que ce souhait de Juvénal garde toute sa valeur à travers les siècles: "Souhaitons que l'esprit soit sain dans un corps sain" (mens sana in corpore sano). Pour Montaigne, ce très sage Serpent, l'entraînement physique est un élément indispensable à la pensée et à la sagesse. Il disait: " Mon esprit ne va pas si les jambes ne l'agitent. "

● Si l'on voulait faire des éloges du Serpent de Feu, on ne saurait omettre de mentionner sa philanthropie. Car le natif aime les hommes et recherche leur compagnie. Sa devise paraît être celle de Térence: " Je suis homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger. " On pourrait pourtant lui reprocher d'être philanthrope par pensée et sentiment plus que par acte. Le jour où il saura se dévouer au bien-être général de la communauté humaine, il pourra sortir de lui-même et éprouver de grandes satisfactions. Le bonheur n'est autre que cela.


Citations

La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère? (Racine).
Un homme amoureux est né une seconde fois (proverbe américain).
Quand on laisse échapper un mot, même un char à quatre chevaux ne pourrait le rattraper (proverbe chinois).
Le chagrin est partout, comme le vent dans les pins (proverbe japonais).