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Les Éléments et votre signe : Chien de Feu

Chien de Feu

● Le Chien de Feu est, nous pouvons le deviner, le plus enthousiaste et le plus fougueux de toute la race. Cela implique certains points positifs et aussi certaines faiblesses qui lui sont propres.

● Nous sommes ici en présence d'un vrai croisé voué à toutes les bonnes causes. Persuadé que sa mission dans la vie est de travailler pour le triomphe du bien sur le mal, il se jette à corps perdu dans tous les combats imaginables. Il déploie des efforts titanesques pour faire respecter les droits de l'homme, pour vaincre la faim, la misère, l'ignorance, pour promouvoir la fraternité humaine, en un mot pour faire de ce monde une meilleure place à vivre. Il est prêt à accepter n'importe quelle lutte qui convient à son idéal.

● Ce Chien est souvent victime de sa confiance excessive en la victoire finale des nobles causes qu'il soutient. Bien sûr, la foi est nécessaire dans toute entreprise, et avec la foi on pourrait soulever les montagnes. Mais le natif est plus motivé que réaliste et plus énergique que prudent. Il refuse de tenir compte des limites que lui imposent sa nature et les circonstances.

● Les obstacles que le Chien de Feu rencontre sur sa route n'ont généralement pas le pouvoir de le décourager et de le détourner de son but. Mais voyant que la plupart de ces obstacles viennent des gens qui manquent de bonne volonté et qui mettent des bâtons dans ses roues, il ne peut s'empêcher d'en être écoeuré. On comprend alors pourquoi sa personnalité peut prendre très tôt dans sa vie un tour acide, cynique et sarcastique. Il excelle dans l'art sinistre de la moquerie et de la raillerie. Avec l'âge, il devient de moins en moins capable de sens de l'humour. On a toutes les raisons de redouter sa langue acérée et son comportement agressif. Ses propos, même dans les conversations à caractère frivole, ont souvent l'air d'un réquisitoire. Il ne serait pas difficile d'imaginer le malaise que ressentent ses interlocuteurs, même si ceux-ci ne font nullement l'objet de ses sarcasmes et de ses condamnations. On ne peut nier que ce Chien ne soit un philanthrope, mais dire que c'est un individu très sociable serait une exagération. On surprend parfois même chez lui une pointe d'égoïsme. Il n'est pas exclu non plus qu'il fasse preuve de temps en temps d'un certain orgueil.

● Ordinairement doté d'une vitalité remarquable, le Chien de Feu résiste très bien à la fatigue, ce qui lui permet de mener dix croisades à la fois. Il doit tout de même apprendre à ménager ses forces, car elles ne sont pas inépuisables. " Celui qui sait s'arrêter ne périclite jamais ", disait Lao-Tseu.

● On remarque chez le natif un sens de la moralité particulièrement rigoureux qui frôle souvent le puritanisme et le pharisaïsme. Cela ne devrait pas nous surprendre, puisque ce Chien veut être à la hauteur de son idéal et se détacher nettement du commun des mortels qu'il critique et condamne.

● Comme tous les autres Chiens, le Chien de Feu est tendre et affectueux envers ceux qu'il aime. Mais les êtres qui lui sont les plus proches sont souvent les plus négligés, tellement il est occupé à résoudre les grands problèmes du monde. Ici encore, on comprend son attitude, sachant que " les cordonniers sont les plus mal chaussés " (proverbe français), mais on ne saurait trop lui conseiller la modération.

● Tout Chien de Feu se prend pour un missionnaire et entend se comporter comme tel. Il n'est donc pas vraiment facile à vivre, à moins qu'on ne partage son idéal et son enthousiasme. Celui (ou celle) qui projette de lier sa vie à la sienne a intérêt à tenir compte de ce fait afin d'éviter des drames douloureux.

● On pourrait être amené à croire que ce Chien tout pétri d'idéal et d'enthousiasme est un mauvais amant. Or il n'en est rien. S'il n'a pas la fougue d'un Bouc ou d'un Tigre, sa sexualité est parfaitement satisfaisante. Il ne présente pas de problèmes d'inhibition ou de sublimation dans ce domaine.


Citations

La gravité est le bouclier des sots (Montesquieu).
Ceux qui diffèrent d'aimer jusqu'à l'âge mûr paient alors de grosses usures (Ménandre).
Le champ est le maître ; l'homme est son invité (proverbe chinois).
Ne prépare pas la bouillie pour l' enfant avant qu'il soit né (proverbe indien).